Le professeur Komlan Batawila, 1ᵉʳ vice-président de l’Université de Lomé, représentant le président de l’institution, a reçu en audience M. Michel Warnau, gestionnaire du Programme du Togo auprès de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le jeudi 20 mars 2025. Cette rencontre, qui s’est tenue à la présidence de l’Université de Lomé, s’inscrit dans le cadre d’une mission plus large de suivi des projets menés au Togo en collaboration avec l’AIEA, du 17 au 21 mars 2025.
Accompagné du colonel professeur Mazamaesso Tchaou, agent national de liaison avec l’AIEA et de son assistant aux affaires étrangères, M. Warnau a effectué une mission de terrain pour évaluer de près l’état d’avancement des projets financés par l’AIEA dans différents établissements de l’Université de Lomé. À l’École supérieure d’agronomie, trois projets de grande envergure sont en cours, tandis que la Faculté des sciences de la santé et la Faculté des sciences pilotent respectivement un et deux projets. Cette rencontre a offert une plateforme stratégique pour faire le point sur l’état d’avancement des initiatives, identifier les éventuels défis et concevoir des solutions adaptées pour leur optimisation. Les discussions ont montré l’importance d’une gestion rigoureuse pour garantir l’impact durable de ces projets.

Lors de son intervention, M. Warnau a exprimé sa satisfaction quant à la qualité du travail accompli par les chercheurs et les équipes universitaires. « Les résultats obtenus sont très encourageants et témoignent du dynamisme et de l’engagement des acteurs impliqués », a-t-il déclaré.
L’un des points centraux abordés lors des échanges a été la mutualisation des équipements scientifiques acquis dans le cadre de ces projets. M. Warnau a souligné la nécessité de rendre ces équipements accessibles à plusieurs institutions pour maximiser leur utilisation. « Ces équipements sophistiqués, notamment destinés à l’analyse d’échantillons et à la recherche agronomique, doivent être partagés pour optimiser leur impact et leur rentabilité », a-t-il expliqué. Le professeur Batawila a salué cette proposition, rappelant que « la mutualisation des ressources est essentielle pour renforcer la collaboration entre les institutions et accélérer les avancées scientifiques ».
Malgré les succès enregistrés, plusieurs défis doivent encore être relevés. Parmi ces derniers, figurent la nomination des membres du comité permanent en charge de la sécurité nucléaire et la création d’une autorité de régulation nucléaire, des conditions jugées cruciales pour débloquer des financements additionnels et assurer une sécurité conforme aux standards internationaux.

Pour surmonter ces obstacles, des recommandations concrètes ont été formulées. Il s’agit notamment d’accélérer le déblocage des fonds pour l’acquisition des matériaux indispensables, de créer un réseau national des utilisateurs des projets de l’AIEA pour favoriser l’échange de connaissances, et d’instaurer un suivi post-projet rigoureux pour maintenir les infrastructures et les équipements coûteux. L’optimisation des espaces de stockage pour les équipements non encore installés figure également parmi les priorités identifiées.
Cette visite, riche en enseignements, a permis de dresser un bilan positif des projets en cours tout en identifiant des pistes d’amélioration pour l’avenir. Le professeur Batawila a remercié l’AIEA pour son soutien continu et a félicité les chercheurs et universitaires pour leur engagement. « Ces projets scientifiques d’envergure contribuent au développement du Togo et renforcent la position de l’Université de Lomé comme un acteur clé de la recherche en Afrique », a-t-il affirmé.
Cette rencontre a laissé entrevoir un avenir prometteur, marqué par la volonté de construire un environnement académique et scientifique propice à l’innovation et à l’excellence. Un chemin que l’Université de Lomé est résolue à emprunter, avec le soutien précieux de l’AIEA.
