Université de Lomé : clap de fin du colloque international sur les langages silencieux en Afrique

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Université de Lomé : clap de fin du colloque international sur les langages silencieux en Afrique

Le silence a repris tous ses droits après trois jours de travaux scientifiques et de réflexions sur les langages silencieux à l’Université de Lomé. La cérémonie de clôture du colloque scientifique international sur les Langages silencieux : contextes, enjeux et dynamiques communicationnelles en Afrique, s’est tenue le vendredi 04 juillet 2025 en fin d’après-midi à l’auditorium de l’Institut Confucius  de l’Université de Lomé. La clôture a été marquée par la présence de la professeure Kouméalo Anaté, députée à l’Assemblée nationale et présidente du Comité scientifique du colloque, et celle du représentant du président de l’Université de Lomé, le professeur Edinam Kola et d’autres personnalités de différents domaines.

43 communications, 12 nationalités, deux modes de communication (présentiel ou distanciel), des communicateurs venus des quatre coins du monde, une seule préoccupation : les langages silencieux et leurs contours. Le colloque scientifique international de Lomé sur les langages silencieux a donc tenu toutes ses promesses.  Pendant trois jours, Lomé était devenue la capitale de la réflexion sur le non-verbal dans tous ses états et ses modes d’expression en Afrique. Les activités démarrées depuis mercredi 02 juillet ont rassemblé à l’institut Confucius et au Centre international de langues de Lomé (CI2L), les chercheurs de différentes spécialités pour réfléchir sur la question et partager les résultats de leurs travaux de recherche.

La professeure Kouméalo Anaté, présidente du comité scientifique, a exprimé sa satisfaction face au nombre de participants mais surtout à la qualité des communications faites. Rappelant la nécessité de (re)considération du non-verbal dans nos modes de communication, elle a exhorté les participants à privilégier le dialogue, quel que soit le mode de communication, afin de préserver la paix, un bien plus précieux et surtout silencieux dont on ne mesure la valeur que quand il est perdu. Souhaitant un bon retour aux participants venus de l’étranger, elle a émis le vœu de voir se tenir très prochainement un autre colloque sur des thématiques similaires, ou sur le non verbal, en collaboration avec des laboratoires et équipes de recherche abordant d’autres aspects de la communication, afin d’ouvrir de nouvelles perspectives de réflexion sur les pratiques de la communication en Afrique. 

Prenant la parole au nom du président de l’Université de Lomé, le professeur Edinam Kola, doyen de la Faculté des sciences de l’homme et de la société, a insisté sur la volonté permanente de l’Université de Lomé de briller et voler plus haut à travers la culture de la recherche et du partage scientifique. « De tels événements contribuent fortement au rayonnement de notre université», a-t-il souligné, avant d’annoncer sa volonté de participer effectivement aux prochaines éditions, afin d’apporter ses contributions de chercheur aux réflexions. 

Avant la cérémonie de clôture, vendredi 04 juillet, une table ronde a eu lieu sur le thème « Communication, paix et sécurité » et a été modérée par le journaliste et rédacteur en chef de la Télévision togolaise (TVT), le docteur Adji Chakbera. Y ont pris part, des personnalités telles que la professeure Kouméalo Anaté, présidente du Comité scientifique du colloque et directeur du Centre d’études et de recherches sur les organisations, la communication et l’éducation (CEROCE), le docteur Evalo Wiyao, journaliste et historien, premier rapporteur du Haut commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN), le professeur Mawusse Kpakpo Akue Adotévi, directeur de l’Institut des sciences de l’information, de la communication et des arts (ISICA), le Dr Palakyém Mouzou, maître de conférences en linguistique descriptive à l’Université de Kara, président du Comité d’organisation du colloque et le commissaire principal de police, Eyasama Kedou, représentant du ministère de la Sécurité et de la Protection civile.

De ce colloque, au-delà des savoirs acquis et des partages effectués, les participants venus de l’étranger repartent chacun avec son attestation de participation. Même si c’était à travers les mots que les participants ont exploré les contours des langages silencieux en Afrique durant ce colloque, ils l’ont clôturé avec des langages silencieux pour prendre congé les uns des autres, à travers sourires, poignées de mains chaleureuses, embrassades, pour se dire au revoir et dans l’espoir de se revoir très prochainement pour d’autres messes scientifiques de cette facture.

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