Le douzième congrès international de la société africaine francophone d’hématologie (SAPHEMA) et le premier congrès de la Société Togolaise d’Hématologie, d’Immunologie et de Transfusion Sanguine (SoTHI-TS), se sont ouverts ce 15 mai 2024, au centre des conférences de Ecobank (ETI) à Lomé. Célébrant les 30 ans de la Société Africaine Francophone d’Hématologie (SAFHEMA), cet événement rassemble des experts pour discuter des avancées et des défis dans le traitement des maladies du sang, tels que la drépanocytose et les cancers hématologiques. Les travaux ont été ouverts par le ministre de la santé et de l’hygiène publique, le professeur Moustapha Mijiyawa.
Cette rencontre marque un jalon important dans le domaine médical en Afrique francophone. Les échanges lors de ces congrès sont cruciaux pour améliorer les diagnostics, la prise en charge et les traitements disponibles, contribuant ainsi à la lutte contre ces maladies qui représentent un enjeu majeur de santé publique.
Les discussions s’articuleront autour de thèmes variés, incluant les hémopathies malignes, les pathologies de l’hémostase, la transfusion sanguine et l’immunologie, offrant un cadre riche pour l’information, la réflexion et le partage d’expériences. La présence de figures éminentes telles que les professeurs Moustafa Mijiyawa, Saliou Diop, Ahoefa Vovor, Elira Dokekias ou encore Lochina Feteke, souligne l’importance de cet événement pour la communauté médicale et pour le renforcement des capacités des professionnels de santé.
L’engagement des participants, venant de divers pays francophones, démontre une volonté collective de collaborer et d’innover dans la recherche et le traitement des maladies du sang. Le congrès offre également une plateforme pour inspirer et encourager les jeunes médecins à poursuivre leur formation et à s’investir dans l’amélioration de l’accès aux médicaments et aux soins de qualité.
En somme, la rencontre de Lomé est un événement significatif qui contribue non seulement à l’avancement scientifique mais aussi à l’essor de la coopération internationale dans le domaine de l’hématologie en Afrique. Elle incarne l’espoir d’un avenir où les maladies du sang seront mieux comprises, plus efficacement traitées et, idéalement, prévenues. Les travaux prennent fin le 17 mai prochain.