Du 11 au 14 juin 2025, une délégation de l’Université de Lomé prend part à la 8ᵉ édition de l’événement international annuel de la Chaire UNESCO Défis partagés du développement : savoir, comprendre, agir, organisée par l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Cet événement de haut niveau tenu à l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia à Conakry (UGLC-SC), en Guinée, réunit des experts internationaux, chercheurs et étudiants venus de plusieurs pays.
Dirigée par le professeur Edinam Kola, doyen de la Faculté des sciences de l’homme et de la société (FSHS) et représentant de la Chaire UNESCO Défis partagés du développement à l’Université de Lomé, la délégation togolaise comprend également le docteur Pazambadi Kazimna, maître de conférences en psychologie appliquée, ainsi que quatre doctorants issus des universités de Lomé et de Kara. Ces jeunes chercheurs, bénéficiaires de bourses de mobilité de la Chaire UNESCO, contribuent activement aux ateliers et conférences de l’événement, enrichissant ainsi leurs perspectives académiques.

Un thème d’actualité pour l’Afrique
Placé sous le thème « Transformations socio-économiques et démographiques face aux défis sanitaires et au dérèglement climatique en Afrique », cet événement aborde des questions cruciales pour le continent. Les travaux s’articulent autour de trois activités principales : les Ateliers Jeunes Chercheurs (AJC), la Journée d’étude internationale (JEI) et le Comité international de Pilotage de la Chaire (CIPC).
La cérémonie d’ouverture a été marquée par les allocutions du professeur Moustapha Diop, doyen de la Faculté des sciences sociales de l’UGLC-SC, et du professeur Daniel Lamah, recteur de l’université et président de la Conférence des recteurs des universités publiques de Guinée. Ce dernier a souligné le rôle essentiel des universités dans la formation de ressources humaines qualifiées pour un développement durable en Afrique. La docteure Gaëlle Gillot, nouvelle Titulaire de la Chaire, a également été félicitée pour sa nomination à la tête de ce consortium d’excellence regroupant dix universités du Nord et du Sud.
Des échanges riches et diversifiés
La conférence inaugurale, axée sur le « dialogue méthodologique interdisciplinaire : éthique de la recherche », a permis d’aborder les enjeux éthiques contemporains auxquels sont confrontés les chercheurs en sciences humaines et sociales. Les Ateliers Jeunes Chercheurs ont quant à eux exploré des sujets variés, tels que l’intégration de l’approche genre dans la recherche, la décolonisation des sciences sociales, la rédaction d’articles scientifiques, ou encore l’utilisation des Systèmes d’information géographique (SIG).

Une Chaire UNESCO au service du développement
Fondée en 2017, la Chaire UNESCO Défis partagés du développement : savoir, comprendre, agir se présente comme une plateforme d’échanges et de mutualisation des connaissances entre universités du Nord et du Sud. Elle encourage la collaboration interuniversitaire, la mobilité des chercheurs et la résolution collective des problèmes de développement. L’Université de Lomé, à travers la FSHS et la Faculté de sciences économiques et de gestion (FASEG), est fière de faire partie de ce réseau d’excellence qui compte désormais dix universités partenaires.
Rappelons que l’Université de Lomé avait déjà accueilli avec succès la 4ᵉ édition de cet événement en juin 2022, renforçant ainsi son engagement en faveur de la recherche et de la coopération académique internationale.

Une reconnaissance de l’excellence togolaise
La participation active de l’Université de Lomé à cette 8ᵉ édition témoigne une fois de plus de la qualité de ses enseignants-chercheurs et de ses étudiants, dont plusieurs ont été distingués par des prix d’excellence. Cette présence sur la scène internationale souligne également l’importance des partenariats académiques pour relever les défis du développement en Afrique.
La 8ᵉ rencontre annuelle de la Chaire UNESCO à Conakry est une occasion pour l’Université de Lomé de partager son expertise, d’enrichir ses réseaux et de contribuer aux réflexions sur les enjeux cruciaux du continent. Cet événement renforce la position de l’institution comme un acteur clé de la recherche et du développement en Afrique.