C’est avec une volonté affirmée de renforcer l’efficacité de ses partenariats que l’Université de Lomé, à travers la Direction de l’information, des Relations extérieures, de la Coopération et des Prestations de services (DIRECOOPS), a tenu le vendredi 18 avril 2025 à la Salle Ahadzi-Nonou, un atelier de vulgarisation et d’échange sur les conventions signées avec ses partenaires universitaires et socio-économiques.
La rencontre, qui a réuni les enseignants-chercheurs, personnel administratif technique et de service, responsables d’établissements et des services centraux, et des étudiants, visait à faire le point sur les conventions de coopération existantes, en identifier les freins à leur opérationnalisation, et surtout à dégager des pistes concrètes pour en tirer pleinement profit.

En ouvrant les travaux de l’atelier, le professeur Adama Mawulé Kpodar, président de l’Université de Lomé, a rappelé la philosophie de cette démarche : « Il ne suffit pas de signer des accords. Il faut les faire vivre, les rendre opérationnels, et surtout les faire profiter à la communauté universitaire ». Un constat partagé par nombre d’acteurs, qui reconnaissent que plusieurs conventions signées ces dernières années restent méconnues ou peu exploitées.
Cet atelier s’inscrit dans une dynamique de responsabilisation collective : toute la communauté universitaire est concernée par la coopération, qu’il s’agisse de la formation continue, du développement de la recherche, ou encore de la mobilité universitaire.
Le professeur Joseph Tsigbé, directeur de la DIRECOOPS, a souligné que la coopération doit être perçue comme un outil stratégique de gouvernance et de management universitaire. « Il ne s’agit pas seulement de multiplier les partenariats, mais d’en faire de véritables leviers pour transformer la formation, soutenir la recherche et connecter l’université au monde socio-économique », a-t-il déclaré.

La DIRECOOPS, qui centralise la gestion des conventions et des mobilités entrantes et sortantes, entend jouer un rôle plus actif dans l’animation des dynamiques de coopération ; d’où l’importance de cette séance d’échanges et de réflexions collectives avec les acteurs de l’Université.
Conduit et clôturé par le 1ᵉʳ vice-président de l’Université de Lomé, professeur Komlan Batawila, l’atelier s’est voulu participatif. Il a donné l’occasion aux acteurs de proposer des recommandations concrètes pour renforcer la visibilité, l’efficacité et l’impact des conventions existantes. Il a également permis de clarifier les procédures internes pour la signature de nouveaux accords, afin d’éviter les blocages observés dans certains cas.
Le 1ᵉʳ vice-président de l’Université de Lomé a salué la pertinence des échanges et la qualité des contributions. « Cette rencontre a été d’un grand intérêt. Les interventions ont été riches, franches et constructives. Elle témoigne d’une prise de conscience collective et d’un engagement réel pour faire de la coopération un pilier stratégique de notre université », a-t-il affirmé. Par ailleurs, il a encouragé les participants à maintenir cette dynamique d’ouverture et de dialogue pour renforcer l’impact des conventions, non seulement sur les structures, mais aussi sur les individus qui font vivre l’université au quotidien.

À travers cette initiative, la DIRECOOPS entend bâtir une culture partagée de la coopération, dans laquelle chaque acteur de l’université s’implique activement, au service de la mission de formation, de recherche et de développement de l’Université de Lomé.
Comme l’a résumé le professeur Kpodar : « Il est temps de briser l’idée que la coopération est une affaire de spécialistes. Elle est l’affaire de tous. Et c’est ensemble que nous devons la rendre utile et visible. »
Cet atelier n’était donc pas une simple rencontre d’information, mais le point de départ d’une nouvelle dynamique, plus collaborative, plus efficace et plus ambitieuse.





