Dans sa quête de redynamisation académique et culturelle, l’Université de Lomé vient de franchir une nouvelle étape, en convenant avec la Mairie Golfe 3 dont elle dépend géographiquement, de retracer l’histoire du Togo dans un projet de revitalisation de la clôture de l’UL.
En effet, sur demande de la mairie du Golfe 3 au sujet du projet dénommé « Nous sommes le Togo », les autorités universitaires ont approuvé l’idée originale d’apposer des fresques sur les murs du temple du savoir. Cette initiative a un triple objectif. D’abord, elle permet d’embellir la clôture de l’UL ; ensuite, elle raconte l’histoire du Togo avec une empreinte culturelle à multiples facettes ; enfin, l’initiative vise à concilier toutes les générations du pays en communiquant des valeurs identitaires.
La particularité de ce joyau artistique est l’accent mis sur la paix. Désormais sur la clôture de l’Université de Lomé, côté nord en face de la Lonato, on pourra lire l’histoire du Togo dans une démarche pédagogique. La paix qui est une condition du développent est, à n’en point douter, une situation à laquelle aspirent les peuples du monde entier. Au Togo, elle fut gagnée par les aïeux et est maintenue par les générations actuelles au prix de mille sacrifices. Ces œuvres sensibilisent non seulement sur nos langues, nos traditions, l’importance des masques dans la culture africaine, le vivre-ensemble, mais également sur des valeurs telles que la liberté, l’amour, la patience, l’hospitalité et l’excellence. C’est tout simplement de l’art exquis qui interpelle sur le sens du patriotisme.
Les travaux des fresques se poursuivent, mais déjà ils témoignent de leur aspect irrésistible. Le président de l’UL, le Professeur Dodzi Komla Kokoroko et le Maire de la commune du Golfe 3, Monsieur Kamal Adjayi, se sont rendus sur les lieux ce mercredi 03 juin 2020 pour constater l’avancée des réalisations. Ils ont pu constater que les artistes, étudiants en formation à l’Ecole africaine des métiers de l’architecture et de l’urbanisme (EAMAU), ont fait du bon travail. Rappelons que l’œuvre est réalisée par un collectif de six artistes venus du Burkina Faso, du Cameroun, du Congo et du Togo.