Dans le cadre de la coopération entre l’Université de Lomé (UL) et l’Université de Grenade (UGR-Espagne) une délégation de l’UL a effectué une mission de coopération et de formation au sein de ladite université du 1er au 8 octobre 2017. La délégation composée de 10 personnes avait à sa tête la 2ème Vice-Présidente de l’UL, Mme Kafui KPEGBA. Il s’agit en réalité de six personnes sélectionnées à la suite de la formation en gestion de la mobilité qui s’est tenue en juin 2017 à l’UL, en plus de quatre autres personnes invitées dans le cadre du Programme ERASMUS +.
Cette mission, qui s’inscrit dans la droite ligne des actions de renforcement des compétences des acteurs de l’UL en matière de l’internationalisation, est axée sur la meilleure gestion de la mobilité et fait suite au séminaire de formation tenu à l’UL du 19 au 23 juin 2017.
En marge des échanges, séances de travail, et visites des structures d’enseignement et de recherche de l’UGR une réunion du comité de suivi constitué des responsables de l’UL, de l’UGR et de la Fondation Baobab/CACI a permis de faire le point, voir les progrès réalisés et comment aplanir les difficultés rencontrées dans l’exécution de la convention qui lie les trois entités. Cette séance de travail a été l’occasion de rappeler l’objectif de la convention tripartite. Celui-ci, consiste à faciliter et à appuyer la coopération entre les deux universités dans le domaine de la formation et de la recherche en octroyant par exemple des bourses à certains étudiants de l’UL dans un processus de transparence.
Autre volet de cette convention, le projet d’assainissement a connu des progrès significatifs, la levée topographique étant terminée. Le projet d’assainissement à l’UL est un projet pilote qui pourra baliser le terrain pour l’assainissement des villes et des régions du Togo.
Quant au programme de mobilité ERASMUS+, il a été démontré qu’il a un impact positif sur les deux universités partenaires. L’appel à candidature pour la prochaine phase de sélection pourrait être ouvert à tous les étudiants. En outre, l’UL a la possibilité d’introduire une demande de mobilité intra-africaine regroupant des pays de toutes les régions d’Afrique, créant ainsi un consortium qu’elle cordonnera avec l’UGR comme partenaire technique.
Des exposés sur la gestion administrative et la dimension internationale de la mobilité ont permis d’effleurer les différents programmes de mobilité internationale à l’UGR avec un accent particulier sur la mobilité vers des pays situés hors d’Europe à travers le programme ERASMUS+.
Retenons aussi que cette visite de l’UGR a été l’occasion d’évoquer l’importance d’un manuel des bonnes pratiques en matière d’internationalisation. Autre aspect, l’éventualité d’un projet de mobilité intra-africaine dont la coordination serait assurée par l’UL en partenariat avec l’Université Ibn Tofai Kénitra du Maroc pour la zone Afrique du Nord, l’Université Omar Bongo du Gabon ou celle du Congo Brazzaville pour la zone Afrique Centrale et l’Université de Madagascar pour la zone Afrique de l’Est. Les thèmes du projet pourraient porter entre autres sur l’assainissement, l’environnement, les énergies renouvelables, la santé, l’agriculture ou la décentralisation avec la possibilité d’organiser des activités de formation, des colloques sur la mobilité, des séminaires de gestion des projets. La durabilité du projet pourrait être garantie par l’institution de doubles diplômes.
Une visite guidée du vieux quartier arabe et du château Alhambra des princes arabes a servi de détente à l’équipe de l’UL.