LES CITES C, D, E ET F  DE L’UL: L’ENERGIE RENOUVELABLE ET LE PND EN DIPLOMATIE VERTE

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L’un des défis auxquels font face les bâtiments des cités universitaires est généralement la fâcheuse dépendance vis-à-vis de l’énergie électrique. Bien souvent, les utilisateurs que sont les apprenants sont confrontés à une fluctuation de la fourniture de cette énergie électrique qui peut entraîner des conséquences négatives tant sur leurs résultats et performance que sur leurs équipements. Il paraît nécessaire donc de trouver de nouvelles sources d’énergie pouvant contribuer à la stabilisation de la fourniture d’énergie et au confort des usagers. En outre, la nécessité de la préservation de l’environnement conduit aujourd’hui divers États à faire  le choix des énergies renouvelables dont le double mérite est d’assurer constamment la consommation mais aussi de ménager le cadre naturel de vie.

C’est ainsi que l’énergie solaire, tout comme les autres sources d’énergie renouvelables — l’éolienne, l’hydraulique, la biomasse, et la géothermie — font de plus en plus l’objet des prévisions auprès des ingénieurs du bâtiment. Malheureusement, l’on constate que malgré son énorme potentiel, l’énergie solaire est faiblement utilisée dans les bâtiments érigés par les institutions. L’Université de Lomé souhaite répondre présente au rendez-vous des grands défis de la gouvernance. Elle s’est donc lancée dans une dynamique de modernisation de ses infrastructures pour offrir aux étudiants un cadre de travail sain et convivial. Les dernières réalisations relatives à la rénovation des cités A et B témoignent de cet élan de toujours faire aujourd’hui mieux qu’hier. En poursuivant leur objectif de construction et de rénovation des infrastructures, les autorités universitaires de Lomé ont pris en compte, dans la planification opérationnelle, la nécessité d’ériger des installations sûres et durables. La particularité des travaux sur les sites des cités C, D, E et F consiste en ce que l’énergie solaire sera au cœur du projet de rénovation. En effet, les bâtiments se veulent un laboratoire pour le solaire en impliquant la recherche universitaire et en augmentant l’efficacité de l’énergie qui y sera disponible. L’autonomisation énergétique et les préoccupations environnementales sont ainsi au cœur de ce projet pilote qui aspire à être dupliqué à l’échelle de l’Université de Lomé. Il ne s’agit plus de juste construire ou de rénover mais de le faire en répondant aux exigences de l’heure. Dans tous les cas, Monsieur Soleil dont les provisions sont inépuisables et renouvelables, ne demande qu’à être mis à profit !

Les cités C, D, E et F  de l’UL: l’énergie renouvelable et le PND en diplomatie verte

 

L’approche est en cohérence avec l’association de l’UL au WASCAL pour le projet Energies Renouvelables dont le but est de faire un diagnostic complet des besoins nationaux en énergie solaire, avec le soutien du Ministère allemand de l’éducation et de la recherche (BMBF).

Par ailleurs, dans l’affinement de son Plan National de Développement (PND), l’État togolais s’est inscrit dans une logique d’amélioration du bien-être social des populations. Plus spécifiquement, il s’agit du troisième axe du PND qui vise la consolidation du développement social et le renforcement des mécanismes d’inclusion. Cette synchronisation du projet de rénovation des cités universitaires avec l’ambition sociale du gouvernement togolais place ainsi l’UL dans une bonne posture afin d’aller de l’avant dans son souhait écologique. Les étudiants sont une priorité pour les autorités universitaires, et les efforts nécessaires seront faits pour assurer leur réussite dans une atmosphère qui protège et respecte la nature.

Si Emile Zola dans Travail, un siècle plus tôt, avait compris la nécessité de tourner le dos aux énergies fossiles, l’UL qui est un temple du savoir est consciente que le choix du solaire est bien une urgence.

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