Le beau mérite d’être entretenu. Nous balayons, volontiers, notre domicile pour le garder sain. Nous prenons notre douche pour avoir un corps exempt de maladie. Nous choisissons une alimentation équilibrée au détriment de tout ce qui peut endommager notre santé. La question qui taraude l’esprit de tous est la suivante : « Pourquoi avons-nous de la peine à prendre soin de notre lieu de travail ou de notre cadre d’études ? » En réalité, chacun dans son coin est convaincu que les autorités étatiques s’en chargent déjà ou s’en chargeront tôt ou tard. Nous cédons ainsi facilement à la négligence accueillie malheureusement à bras ouverts.
Cependant, cette négligence ne sera plus dorénavant constatée chez les membres de la communauté universitaire de Lomé. En effet, la Présidence de l’Université de Lomé (UL) s’est résolue à offrir un cadre agréable à ses différents acteurs et à montrer, par conséquent, une bonne image à ses partenaires. Cette résolution de protéger l’environnement sur le campus s’exprime, par exemple, par la construction d’un bassin de rétention d’eau pluviale, la rénovation du restaurant universitaire à un niveau de bon standing, la construction de nouvelles salles de cours, les travaux en cours pour de nouveaux lieux d’aisance, la rénovation des logements universitaires, l’interdiction des sachets noirs en plastique, etc. Protéger l’environnement consiste également à prendre soin des installations et infrastructures mises en place. Pourquoi ne pas renoncer à la confusion d’une commande de climatiseur à une manette de jeu vidéo ou un clavier d’androïde, à la destruction des lames de fenêtres, à la mauvaise utilisation des prises de courant et tables-bancs ? Par ailleurs, il s’avère impérieux de dire non au voyage récurrent des papiers dans le ciel du campus sous l’effet d’un vent balbutiant.
De fait, il incombe à chacun de nous de laisser aux futurs étudiants, enseignants, membres du personnel administratif, technique et de service une université qui sécurise l’environnement et qui inspire le respect. Disons non aux saletés dans les amphithéâtres, sur les voies d’accès, dans les bureaux, dans les espaces restauration et loisirs, et dans les lieux d’aisance. Ceci relève de notre responsabilité car notre santé en dépend. Faisons bon usage des poubelles désormais disponibles et accessibles presque partout sur le campus. Les sachets vides d’eau – pure water- se plaignent d’être parfois déposés à quelques mètres d’une poubelle ; quant aux mouchoirs en papier usagés ou encore les papiers froissés abandonnés par une baguette de pain en fin de mastication, ils se lamentent d’être forcés de polluer les espaces verts de l’UL. Le problème, c’est que nous n’écoutons pas le cri ou l’appel de détresse de ces différents éléments. Ils n’attendent de nous que le bon geste. Il est temps que nous sachions, enfin, profiter d’un cadre d’études et de recherche bien propre.
Félicitations au service de la Direction de la Gestion du Domaine Universitaire (DGDU) qui s’attèle à maintenir le campus sain ! Ce service s’appuie, d’une part, sur ses vaillants agents de service de nettoyage, et d’autre part, il travaille en étroite collaboration avec des associations estudiantines luttant pour la protection de l’environnement. Face à cet engagement journalier des uns et des autres, il revient à chacun d’accompagner le mouvement d’ensemble. Par exemple, le slogan à adopter par tous pourrait être : « La salubrité au sein de l’UL, c’est mon affaire personnelle. » Aussi les quelques instants passés sur les bancs publics du campus deviendront-ils des moments de communication avec des oiseaux aux chants admiratifs de notre changement d’attitude envers l’environnement. Quel beau spectacle sous les arbres pour une révision de cours, une lecture d’un livre ou encore un travail de groupe !
Dans quelques jours, ce sera la célébration de la journée de l’arbre au Togo. Faisons de ce 1er juin une occasion de nous rapprocher de la nature en protégeant l’environnement sur le campus. Préservons la nature, aimons l’UL !