La deuxième Conférence Internationale sur l’Economie Circulaire, les Energies Renouvelables et l’Hydrogène Vert en Afrique (ICERAfrica 2024), se tient au Centre Ouest-Africain de Service Scientifique sur le Changement Climatique et l’Utilisation Adaptée des Terres (WASCAL) de l’Université de Lomé, du 8 au 10 octobre 2024.
Grâce à l’appui financier du Ministère Fédéral Allemand de l’Education et de la Recherche (BMBF), sous le projet « Waste2Energy », ICERAfrica 2024 est organisée par l’Université de Rostock, en partenariat avec WASCAL et le Centre de l’Afrique Australe de Service Scientifique sur le Changement Climatique et la Gestion Adaptive des Terres (SASSCAL).
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L’objectif principal de cette conférence est d’encourager une discussion sur la transition verte de l’Afrique vers des carburants durables modernes devant aboutir à la mise en place d’un plan d’action dans chacun des pays africains.
Dans son mot d’ouverture de la conférence, le Président de l’Université de Lomé, le Professeur Adama Mawulé Kpodar a salué l’initiative qui, selon lui, est une plateforme importante pour le partage des informations scientifiques et pratiques entre acteurs, tels que les universitaires et les chercheurs, les industriels, les petites et moyennes entreprises, les professionnels, les acteurs politiques et les ONG.
« Ces déchets peuvent être valorisés si la chaine de gestion est conçue en termes de projets structurants pouvant contribuer substantiellement à la vision du gouvernement, construire un mieux-être à chaque africain. Cette valorisation peut entrer dans la chaine de production d’électricité et répondre à une ambition de la feuille de route du gouvernement, celle de l’accès de tous à l’électricité en 2030 », a-t-il déclaré.
Participent à la rencontre de Lomé, des acteurs des énergies renouvelables, de l’économie circulaire et de l’hydrogène, venus d’Allemagne, du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de l’Ethiopie, du Ghana, de la Gambie, de l’Italie, du Japon, du Malawi, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Rwanda, du Sénégal, de la Suède et du Togo.
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Il est attendu que les résultats des 3 jours de travaux contribuent à l’accélération de la transition énergétique en Afrique, avec une adoption plus accentuée des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert. Ils devront également baliser la voie pour le renforcement de la collaboration inter-pays sur l’innovation et l’adoption des meilleures pratiques d’une économie verte.
