Le samedi 21 décembre 2024, le Laboratoire de Recherche en Langues, Littérature, Culture et Civilisation Anglophones (LaReLLiCCA) a organisé une conférence-débat, à la salle de réunion du WASCAL. Portant sur le thème « Promouvoir la culture de la paix locale », l’événement a réuni de nombreux acteurs de la société, dont des enseignants-chercheurs, des étudiants et diplômés sans emploi, des représentants du monde socioprofessionnel, du Médiateur de la République et du cabinet Conseils Réunis.
Structurée en deux panels — « Promotion de la paix durable à la base » et « Culture de la paix par l’employabilité » —, la conférence a offert une plateforme pour des discussions approfondies et constructives sur la promotion de la paix locale. Dans son discours d’ouverture, le professeur Ataféï Pewissi, directeur du LaReLLiCCA, a souligné l’importance de promouvoir la culture de la paix locale à travers une exploration des actions plurielles et a encouragé les acteurs locaux à relever les défis culturels, professionnels et matériels de leur environnement social.
Le premier panel, animé par messieurs Paméssou Walla, Komi Bafana, Damlègue Lare, Kangnivi Kodjovi (maitres de conférences) et Akponi Tarno (maître-assistant) à l’Université de Lomé, a abordé la promotion de la paix durable à la base. M. Walla a ouvert la discussion sur le thème de la « promotion de la culture de la paix au plan local », soulignant la responsabilité de chacun à remplir ses devoirs pour maintenir la paix. M. Bafana, dans son intervention sur « Gouvernance locale et promotion de la culture de la paix locale : quelques repères », a mis en lumière la qualité de la gouvernance locale comme facteur majeur de paix. M. Lare a présenté la famille comme le socle de la paix, insistant sur la nécessité de la gérer par consensus pour maintenir l’équilibre social et professionnel. M. Kodjovi, à travers les « chansons Halo », a démontré comment les techniques traditionnelles de résolution des conflits contribuent à la paix locale. Enfin, M. Tarno a discuté de « L’éthique et la traduction au service d’une paix intégrale », en soulignant que l’éthique et la traduction doivent être intégrées dans la quête d’une paix durable.
Le deuxième panel, intitulé « Culture de la paix par l’employabilité », est meublé par des interventions des maîtres de conférences Weinpanga Andou, Essobiyou Siro et du professeur Ataféï Pewissi. Ils ont mis l’accent sur l’importance des compétences professionnelles et de l’employabilité pour la paix et le développement durables. Selon eux, les compétences professionnelles garantissent l’accès au marché du travail et à l’emploi, facteurs essentiels de la paix sociale.
Les divers exposés et débats ont mis en évidence le fait que la culture de la paix et les devoirs bien remplis des acteurs de l’Université de Lomé et de la société togolaise sont en harmonie avec la culture de la paix, qui s’exprime à travers les missions académiques et sociales bien exécutées. Tous les participants ont convenu que le développement des compétences professionnelles chez les jeunes est crucial pour répondre aux défis contemporains du chômage et de l’extrémisme violent. La recherche d’informations sur les opportunités d’emploi et de formation, tant à l’Université de Lomé qu’au niveau national, doit devenir un réflexe pour les jeunes afin de relever le défi de l’employabilité en lien avec la paix.
Les échanges ont également permis de souligner la valeur ajoutée que l’Université de Lomé apporte dans la lutte contre le chômage. La professionnalisation des formations et les nouvelles initiatives de création de certifications à courte durée sont des réponses aux impératifs de l’employabilité. Les communicateurs ont informé l’assistance de la nouvelle dynamique de l’Université de Lomé, qui propose une perspective innovante de l’employabilité aux chômeurs et aux professionnels grâce aux opportunités de renforcement des capacités et à l’accompagnement dans la gestion des projets par le biais du Pôle universitaire de l’innovation technologique (PUIT).
Cette conférence-débat a réaffirmé l’engagement de l’Université de Lomé à jouer un rôle clé dans la promotion de la paix et du développement durable par l’éducation, la recherche et l’innovation sociale, contribuant significativement au bien-être de la communauté togolaise.